La case
bébé associe un lieu de rencontre maman et bébé,
un lieu d'information et de documentation, un lieu de prévention
et une halte garderie.
POURQUOI ?
Tout
d'abord pour la vie et la survie de l'enfant
Taux de mortalité infantile :
France : 3,36 ‰ ; Mali : 103,83 ‰
Taux de mortalité des moins de
5 ans:
France : 4 ‰ , Mali : 217 ‰
Taux de mortalité
néonatale:
France : 3 ‰ ; Mali : 57,1 ‰
Pour
son développement psychomoteur et intellectuel Développement
de ses capacités
Socialisation
Autonomie
Pour
sa santé Suivi pondéral
Vaccinations
Nutrition
Pour
la maman
Mortalité maternelle
En France, 7,5 décès
pour 100 000 naissances vivantes
Au Mali, 900 décès pour 100 000 naissances vivantes
1 femme malienne meurt
en couche toutes les 3 heures
Pour
sa liberté de travailler
Pour
son information
Prophylaxie, transmission,
protection du VIH
Protection et traitement du paludisme
Lutte contre les mutilations génitales féminines
Sensibilisation aux vaccinations
Alimentation (sevrage)
Posologie médicamenteuse
Geste de premiers secours
Gestion de la fréquence des grossesses
Précautions pendant la période prénatale
Pour
les petites et les jeunes filles Fréquentation
scolaire régulière
Moins de travaux ménagers
Taux d'alphabétisation : 29,6 % chez les femmes
Nombre moyen d'années passées à l'école
: 5 ans
Vous pouvez nous aider à équiper
et à faire fonctionner cette case bébé
Chaque euro envoyé
peut contribuer à sauver un bébé
66% de vos dons pourront être
déduits de vos impôts dans la limite de 20 % des revenus
imposables
Vous donnez 10 € pour la case bébé, l'état
vous rembourse 6,6 €
Alors n'hésitez plus,
remplissez et renvoyez-nous le formulaire :
En 2007, Françoise nous soumet l'idée de créer à Ségou une crèche "la case bébé" afin d'améliorer les conditions de vie des bébés et des femmes. Le reste du bureau demeure dubitatif. Les mamans accepteront-elles de confier leur enfant à des inconnus ? Existe-il des demandes? Avons-nous connaissance d'autres crèches au Mali? Pouvons-nous prendre exemple sur le Sénégal? (La case des tout-petits) En 2008, Françoise et Marcel se rendent à Ségou afin d'obtenir des réponses. Ils rencontrent des responsables d'associations, le Directeur d'Académie, la Directrice régionale du Ministère de la Femme de l'enfant et de la Famille, des amies de Françoise. Et finalement les besoins ont émergés. De nombreuses femmes nous ont encouragés et incités à créer cette structure. Car en réalité, dans les concessions ce sont les jeunes filles qui portent et s'occupent des bébés, sans aucune connaissance psychologique et médicale, la cour de la concession, pour ceux qui marchent est source de dangers. Sur les marchés, les bébés sont allongés à même la terre dans la poussière et la chaleur. Dans les administrations, les chefs de service nous font remarquer que les femmes viennent au bureau avec leur bébé et perdent beaucoup de temps pour s'occuper d’eux.
De retour en France, nous nous attelons au projet. Nous faisons parvenir nos esquisses aux autorités compétentes maliennes. En 2009, la mission comporte Françoise, Paulette et Marcel pour la création de la case bébé, Edith pour la bcd du collège de Sébougou et Michel pour les reportages photos et vidéos. Françoise et Paulette organisent la première cession de formation. Le groupe est constitué de 20 stagiaires plus une représentante de la maternité de Mima Tall. Marcel visite les différentes autorités administratives maliennes afin de finaliser le projet. (Le Gouverneur de la Région de Ségou, Le Directeur d’Académie, la Directrice de la Direction régionale du Ministère de la femme de l’enfant et de la famille). En 2010, deuxième cession de formation et aménagement des locaux mis à la disposition dans la maison de la femme et de l'enfant. Cette fois-ci, c’est la grosse équipe qui nous accompagne : Paulette puéricultrice, Gladys, Isabelle, Estelle, Educatrices de jeunes enfants, Dominique, formatrice cap petite enfance, Paule Auxiliaire de puériculture, Edith pour la décoration de la case bébé, Michel photographe vidéaste pour les reportages, responsables du projet Françoise et Marcel. En 2011, troisième et dernière cession de formation. Françoise et Paulette finalisent la formation. Elles organisent les bilans individuels. Le Directeur d’académie remet les diplômes. C’est lui qui choisit le personnel en fonction des résultats et nomme la Directrice.
Nous recherchons
des établissements scolaires français ou francophones,
de la maternelle au lycée, motivés pour entreprendre une
correspondance avec des écoles ségoviennes.